Le Bouleau nain, en latin Betula nana, très en vogue dans les jardinières des espaces publics durant les années 70, puis tombé peu à peu dans l’oubli, est un petit arbuste rampant extrêmement résistant doté de magnifiques couleurs automnales. Ses rameaux prostrés sont garni d’un petit feuillage brillant du printemps à l’été, devenant plus ou moins jaune, orangé à rouge en fin de saison. C’est aussi une plante très rustique et très accommodante, qui supporte parfaitement les sols peu profonds et la culture en bacs, du moment que le sol reste frais. Il est temps de redécouvrir cet adorable abuste, véritable providence pour les petits jardins de ville, les balcons et les terrasses ensoleillées.
Le Bouleau nain est un sous-arbrisseau de la famille des bétulacées inféodé aux tourbières et aux landes pauvres et acides d’Europe centrale et boréale, d’Asie et d’Amérique boréales et arctiques. Son port est très étalé et prostré, et sa croissance lente, de sorte qu’à terme, il ne dépassera pas 60cm de hauteur pour 1,50 m. Son feuillage, caduc, est composé de petites feuilles luisantes, arrondies, finement dentées en bordure, souvent plus larges que longues, de couleur vert moyen, devenant orange en automne. Les jeunes rameaux sont dressés. La floraison, discrète, à lieu d’avril à mai selon les régions. Le bouleau nain porte à la fois des chatons mâles et des fleurs femelles dressées, de couleur jaune-brun.
L’attrait principal du bouleau nain est son feuillage d’automne, mais sa petite taille est un réel atout pour les petits espaces, la rocaille ou les bacs à fleurs. Son association avec les graminées rouges ou pourpres, telles que l’Imperata ‘Red Baron’ ou le Phormium tenax Purpureum est fabuleuse, en massifs comme sur la terrasse. Tous les feuillages colorés l’accompagneront: celui des Physocarpus Diable d’Or, Diabolo, Lady in Red ou Midnight, de l’Heuchera XXL ou encore de l’Hydrangea macrophylla ‘Jofloma’. Les bruyères d’été et de sol acide, comme les callunes, sont de parfaites compagnes pour cet arbuste qui pousse en leur compagnie dans les landes boréales.
Le saviez-vous?
Le bouleau nain est, semble-t-il, le végétal ligneux qui s’aventura le près de la glace durant la dernière glaciation. Cette espèce relique de l’ère glaciaire est devenue rare en Europe centrale, sans doute en raison de la disparition des tourbières naturelles. Présent dans certaines tourbières du Jura, il s’agit d’une plante protégée en France.
Les bouleaux sont des arbres à croissance rapide, admirables par leurs troncs blancs à écorce lisse s’exfoliant en lanières parcheminées blanches bronze doré, rosâtres, orangées, etc.
On apprécie cet arbre commun mais singulier pour sa silhouette légère à port souple et gracieux qui donne un côté romantique en toute saison. Planté devant une haie ou un bosquet de conifères à aiguilles vert sombre ou bleutées, ses rameaux fins, se balançant au gré du vent, laissent apprécier par transparence le fond de la scène. Le feuillage vert moyen décline en toute simplicité de jolies teintes jaune clair à dorées à l’automne, avant de chuter. L’écorce argentée de la ramure accentue l’effet de givre pendant la saison hivernale. Bref, le bouleau est un arbre qui se suffit à lui-même, sans effet ostentatoire, il nous régale de sa présence sans imposer aucune contrainte.
Explorez la variété de cette essence pour composer des scènes épurées et graphiques à caractère unique. Les bouleaux sont en effet appréciés dans les jardins contemporains où ils sont plantés serrés pour mettre en valeur la verticalité des troncs colorés dénués de branches. Placés en limite de jardin, ils constituent une barrière vivante élégante et naturelle, bien plus attractive qu’une haie taillée de conifères.
Vous pouvez aussi les cultiver sur une terrasse, dans un bac de 1 m de côté pour un côté chic !

Port
Port
Floraison
Feuillage
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