L’Adansonia gregorii est le seul baobab d’origine australienne. Cette espèce, qui n’atteint pas les dimensions de ses célèbres cousins africains et malgaches, n’en demeure pas moins un arbre imposant, admiré pour son énorme tronc renflé formant une sorte de bonbonne, surmonté d’une ample couronne feuillée, souvent irrégulière. S’il ne fleurit et ne fructifie pas sous nos climats, ce Baobab cultivé en pot conserve son port caractéristique et son charme insolite de plante à caudex. Il se cultive sans difficulté dans nos intérieurs, à la manière des cactus. Le baobab pourra être sorti sur la terrasse ou le balcon dès que les températures nocturnes sont suffisamment élevées, et sera rentré dans une pièce chauffée dès le mois de septembre.
L’Adansonia gregorii appartient selon les classifications à la famille des Bombacacées ou des Malvacées. Il s’agit d’un arbre endémique à une petite région située au nord-ouest de l’Australie. Cette espèce est vraisemblablement originaire du Gondwana, le super continent qui englobait l’Australie et l’Afrique il y a 70 millions d’années. Certains sujets peuvent atteindre un âge vénérable. Sous nos latitudes, cet arbre très frileux se cultive en pot, et il est très apprécié comme bonsaï d’intérieur.
Dans la nature, le baobab de Gregor culmine rarement au delà de 10 m de hauteur. De port parfois irrégulier, il produit un ou plusieurs troncs renflés qui peuvent plus ou moins se souder, le tout atteignant parfois 20 m de diamètre à la base. Cultivé en bac et régulièrement taillé, il ne dépassera 2.50 m de hauteur pour 1.50 m d’envergure pour la couronne. Les tissus mous et spongieux situés à l’intérieur du tronc servent de réserves d’eau, permettant à la plante de résister aux longues périodes de sècheresse qu’elle endure. L’écorce est épaisse, légèrement brillante, de couleur brune, devenant plus grise avec le temps. Du tronc partent plusieurs grosses branches charpentières se ramifiant en branches et rameaux. Le houppier est souvent irrégulier. Le feuillage est caduc en période sèche, c’est à dire de de fin octobre à avril. Sous nos climats, il sera nécessaire de respecter cette période de repos indispensable à la santé de l’arbre, pour éviter le pourrissement des racines charnues. Longuement pédonculées, les feuilles sont simples et entières sur les jeunes sujets, mais découpées en 8 ou 9 folioles sur les spécimen adultes. Leur couleur est un vert moyen. En milieu naturel, la floraison apparaît sur les baobabs âgés de 10 ans au minimum, juste avant ou au début de la saison des pluies, en fin de printemps. Elle prend la forme de curieuses fleurs dressées sur long pédicelle. Chacune est composée d’une corolle de sépales blancs à jaune pâle retombants, accueillant un beau bouquet d’étamines de la même couleur, d’où dépasse le pistil. Elle s’ouvre la nuit et sera pollinisée par des papillons nocturnes, attirées par un nectar abondant et son parfum. Après pollinisation se forment les fruits, comestibles, de forme oblongue, couverts par un épais tégument.
Avec sa silhouette caractéristique, en forme d’arbre en bouteille, le Baobab australien consitue une très belle plante d’intérieur, à mettre en valeur dans un décor contemporain ou d’inspiration exotique. Les amateurs de plantes insolites et belles pourront aussi adopter des agaves, des bananiers ou encore l’oiseau de paradis Strelitzia reginae pour apporter une belle touche tropicale au décor de la terrasse ou de la véranda.

Port
Port
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Feuillage
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