L’Adansonia grandidieri, également appelé Baobab de Grandidier, est un arbre emblématique de Madagascar, considéré comme la plus belle des espèces malgaches. Sa silhouette est reconnaissable entre toutes, y compris lorsque l’arbre est cultivé en pot : son tronc cylindrique extrêmement épais, véritable pied de colosse, supporte un houppier large, en plateau. Le baobab est très frileux, et il ne fleurit ni ne fructifie pas sous nos climats, mais se cultive sans difficulté en bac : placez-le à l’intérieur de septembre-octobre à avril, et sortez-le sur la terrasse ou le balcon de mai à août.
L’Adansonia grandidieri appartient selon les classifications à la famille des Bombacacées ou des Malvacées. Il s’agit d’un grand arbre endémique à l’Ouest de Madagascar, particulièrement abondant autour de Morondava, mais également nettement plus au sud, sous une forme plus ramassée. L’espèce bénéficie là-bas d’un statut de protection spécifique. Dans la nature, le baobab de Grandidier dépasse 25 m de hauteur, et son tronc peut atteindre 6 à 7 m de diamètre. Cet arbre très frileux souffre dès que les températures descendent en dessous de 10 ou 12°C.
Cultivé en bac et régulièrement taillé, il ne dépassera 2.50 m de hauteur pour 1.50 m d’envergure pour la couronne. Cet arbre développe un tronc cylindrique massif, dont les tissus mous et spongieux servent de réserves d’eau durant les longues périodes de sècheresse qu’il endure dans son pays natal. L’écorce est épaisse, légèrement brillante, de couleur brune, devenant plus grise avec le temps. Du sommet du tronc partent quelques grosses branches charpentières se ramifiant en branches et rameaux de plus en plus fins. L’ensemble du houppier, très étalé, évoque un peu une ombrelle. Le feuillage est caduc en période sèche, c’est-à-dire de septembre-octobre à avril dans ses contrées d’origine. Sous nos climats, il sera nécessaire de respecter cette période de repos indispensable à la santé de l’arbre, pour éviter le pourrissement des racines charnues. Longuement pédonculées, les feuilles sont simples et entières sur les jeunes sujets, mais découpées en 5 à 7 folioles sur les spécimens adultes. Leur couleur est un vert foncé et elles sont disposées en spirale sur les rameaux. En milieu naturel, la floraison apparaît sur les baobabs âgés de 10 ans au minimum, juste avant ou au début de la saison des pluies, parfois dès janvier. Elle prend la forme de curieuses fleurs dressées sur un pédicelle. Chacune, large de 10-15 cm, est composée d’une corolle blanche entourée de sépales brun-verdâtre surmontée d’un assemblage d’étamines en forme de pompon, d’où dépasse le pistil. Elle s’ouvre la nuit et sera pollinisée par des lémuriens et des papillons de nuit, attirés par un nectar abondant et par son parfum. Après pollinisation se forment les fruits, comestibles, de forme oblongue-arrondie, couverts par un épais tégument. Ils renferment une pulpe comestible, riche en vitamines et en calcium, ainsi que des graines oléagineuses également comestibles.
Avec sa silhouette caractéristique, en forme d’arbre en bouteille, le Baobab de Grandidier constitue une très belle plante d’intérieur, à mettre en valeur dans un décor contemporain ou d’inspiration exotique. Les amateurs de plantes insolites et belles pourront aussi adopter des agaves, des bananiers ou encore l’oiseau de paradis Strelitzia reginae pour apporter une belle touche tropicale au décor de la terrasse ou de la véranda.

Port

Récolte
Port
Floraison
Feuillage
Botanique



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